Etranges truites dans le lac de Neuchâtel

Les cantons riverains du lac ( Neuchâtel, Vaud, Fribourg ) prennent la chose très au sérieux. Les pêcheurs professionnels affirment que des truites d’élevage se sont enfuies d’une pisciculture et menacent les caractéristiques génétiques de l’espèce indigène du lac de Neuchâtel.

La truite commune de nos régions

A ce stade des recherches, personne n’est incriminé, mais pour le pêcheur interrogé, le fait que ces truites ont toutes la queue mordillée, est une preuve qu’elles ont vécu en concentration, dans un espace confiné. Il considère également que ces salmonidés ne sont pas de la même souche que les truites indigènes qui ont la chair rose alors que celles-ci sont plus blanches et sentent différemment.

Plusieurs pêcheurs sortent chaque jour une dizaine de truites d’environ deux ans en pêchant la palée du bord. Selon eux, si ces truites restent au bord du lac c’est qu’elles ne connaissent pas leur milieu. Mais alors d’où viennent-elles?

D’entente avec les deux autres cantons concernés, le Service neuchâtelois de la faune a procédé aux analyses d’un chromosome de truites sauvages du lac. Des analyses comparatives seront également réalisées avec des spécimens mis à disposition par les pêcheurs et si possible avec des truites de la ferme piscicole de la région, car tous les doigts pointent vers elle !

La ferme piscicole régionale

Les truites de l’élevage

Le patron de la pisciculture de son côté n’exclut pas qu’il ait pu perdre l’un ou l’autre spécimen lors de manipulations, mais il conteste énergiquement que des centaines, voire des milliers de truites se soient échappées de leur enclos.

Il propose sereinement de comparer l’ADN des truites !

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